Lundi 07 juillet 2014- Que retenir de l'assemblée de prière?

[Os 8, 4-7.11-13; Ps 113B (115), 3-4, 5-6, 7ab.8ab, 9.11; Mt 9, 32-38]

Jésus l'époux de nos âmes

« Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu». Au nom de la foi, nous contemplons la résurrection, la guérison et les miracles qu’opère notre Seigneur. Le Seigneur à travers ces œuvres, continue de nous déclarer son amour, un amour qui est semblable à celui de la fiancée. Par cela, il nous invite à la fidélité vis-à-vis de lui. La foi dont on parle présente des caractéristiques parmi lesquelles, on peut relever : l’effort du rapprochement, l’espérance, la confiance indéfectible et l’intériorité avec Dieu qui sonde les cœurs et les reins. Alors, tout se résume à une vie sérieuse de fidélité et de confiance, car c’est cette dernière qui sauve. Il faut que nous arrivions à vaincre les obstacles, pour demeurer fidèle au rendez-vous du Seigneur, à son amour. Ne ripostons pas aux attaques, car ces dernières constituent des clés pour nous ouvrir la porte de la sainteté. Demeurons fidèles à l’époux de notre âme : Jésus. Surmontons les obstacles et allons plus loin avec Lui.

 Chaque chrétien depuis son Baptême est fiancé du Christ. Et c’est l’Esprit Saint qui fut le Prêtre célébrant de ce merveilleux mariage. Nous sommes donc des époux/épouses du Christ, à travers notre âme. Jésus est un époux unique en son genre. Le seul époux qui continue toujours d’aimer et de séduire malgré l’adultère de son épouse. C’est lui, le premier époux de notre âme, c’est l’époux le plus romantique qui soit. Il a tous les atouts pour être aimé, d'un point de vue physique et moral. Ces plats les plus préférés sont le pardon, la prière, la charité, l’humilité, etc. C’est un époux facile à chérir car ayant un amour tenace pour son épouse. Jésus est l’époux miséricordieux qui, séduit par son pardon qu’il accorde à l’épouse infidèle. Mais il nous revient de bien le connaitre et de connaitre ses préférences afin de bien profiter de son amour.  Qui épouse Jésus, épouse la vie et toutes les grâces qui sont les siennes en faisant fi de la fatalité. En Dieu il n’a pas de fatalité « Ma fille est morte à l'instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. », rien n’est figé car tout est susceptible de transformation et de renouvellement, au nom de la foi. La foi est le refus de la fatalité. Elle consiste à prendre à l’insu de Dieu, une grâce dont on n’a besoin, en toute confiance car ayant la pleine connaissance de la bonté de Dieu. Elle consiste également à reconnaitre ses limites afin de mettre sa fragilité sous l’immense puissance de Dieu: « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. »  

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