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Fr Eric Harlem Gangbazo Heureux Prisonnier pour avoir annoncé Jésus-Christ
24 juillet 2014

Jeudi 24 juillet 2014 - Que retenir de l’Assemblée de prières?

Jeudi 24 juillet[Jr 2, 1-3.7-8.12-13; Ps 35 (36), 6-7ab, 8-9, 10-11; Mt 13, 10-17]

Révélation du mystère de la croix

Jésus prend l’habitude de parler en parabole. Cela est étrange pour son entourage qui l'interroge: " Pourquoi parles-tu en parabole  devant tes disciples ?". Toutes les paraboles renvoient au mystère de la croix et du royaume des cieux. On peut se poser la question de savoir pourquoi Jésus parle, si la compréhension de son message n'est destinée qu'à une catégorie de personne. Il relever que les paraboles de Jésus interpelle toujours tout un chacun de nous. A travers ses paraboles Jésus s'inscrit dans la lignée des prophètes. Il a également subi le sort réservé à tous les prophètes. Pour le commun des mortels, Jésus a échoué au pied de la croix. C’est là où échoue le Prophète, qu’éclate la victoire de Dieu. Dans le cas de Jésus, cette victoire se réalise au pied de la croix. "Pour moi, quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes." (Jn 12, 32). Jésus fait donc usage des  paraboles, pour cacher au monde son identité de Fils de Dieu jusqu'à sa victoire sur la croix. C’est sur la croix, que tout a été révélé, avec le témoignage du soldat. « Celui-ci est vraiment Fils de Dieu ». Alors c’est en découvrant la fécondité de la croix, que nous comprenons désormais tout. C’est dans cette croix du Christ que se cache notre salut. La croix est le symbole de la foi chrétienne. Tournons donc notre cœur vers la Croix du Christ qui, nous a valu le Salut.

Salut de l'homme

Si le Seigneur n’avait pas connu la croix, satan aurait été le roi de la terre. C’est aussi, l’une des raisons pour lesquelles, le Seigneur parle en parabole, pour justement cacher sa vraie personnalité aux hommes, pour qu’enfin se réalise la prophétie. Jésus accomplit ainsi la volonté de son Père, qui l’a envoyé pour le Salut des hommes. Par les vérités cachées des paraboles même à satan, le plan du salut a pu se dérouler et ceci malgré les multiples tentations de l'ennemi: cruauté d’Hérode, faux témoignages, refus et révolte contre l’Evangile. « Que ceux qui ont des oreilles, entendent » traduit la liberté donnée par Dieu à chaque homme. Dieu ne peut nous sauver sans notre consentement. L'ayant choisi essayons de demeurer fidèles car Dieu souffre énormément de nos infidélités: « Je n’ai pas oublié la tendresse de tes jeunes années, ton amour de jeune mariée, lorsque tu me suivais au désert, dans une région stérile…Mais à peine arrivés, vous avez profané mon pays, changé mon domaine en un lieu de sacrilège » (Jr2-2 et 7). Même l'ayant blessé, revenons vers Lui de tout notre cœur car notre Dieu est le seul époux qui aime davantage l’épouse infidèle, que nous sommes.

 

Cité de l’Immaculée……Awadjidjekèdè………MavoMavo

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Commentaires
M
Je n’ai pas oublié la tendresse de tes jeunes années, ton amour de jeune mariée, lorsque tu me suivais au désert, dans une région stérile…Mais à peine arrivés, vous avez profané mon pays, changé mon domaine en un lieu de sacrilège »<br /> <br /> Seigneur vous avez parlé de tout manière mais nous ne voulons pas comprendre, c'est pourquoi tu nous parle en parabole mais nous faisons de tes disciples par notre baptême et tu nous les explique.Merci de nous partis toujours de ton race<br /> <br /> <br /> <br /> Awadjidjè kêdê
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A
La « parabole » est un genre littéraire de la tradition juive qui ressemble à ce que nous appelons une « fable » : son but est pédagogique ; il s’agit d’amener l’auditeur à changer de point de vue.1<br /> <br /> Pourquoi donc Jésus parle-t-il en paraboles ? Les disciples ne manquent pas de lui poser la question. La réponse de Jésus tient en trois points : premièrement une distinction entre les disciples et les autres interlocuteurs de Jésus, deuxièmement un constat (les autres écoutent sans comprendre) et enfin, troisièmement, ce qui ressemble à un dicton « Celui qui a recevra encore… mais celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a. »2<br /> <br /> Je reprends ces trois points : premièrement la distinction entre les disciples et certains autres interlocuteurs de Jésus : « A vous, il est donné de connaître les mystères du Royaume des cieux, mais à eux, ce n’est pas donné. » Pour éclairer cette distinction, il faut remettre l’enseignement de Jésus dans son contexte : dans l’évangile de Matthieu, comme dans celui de Marc, cet enseignement en paraboles suit immédiatement le récit des polémiques avec les Pharisiens et avec ceux qui, comme eux, refuseront de reconnaître en Jésus le Messie de Dieu.<br /> <br /> Deuxièmement, Jésus fait un constat : « Ils (ses opposants) regardent sans regarder, ils écoutent sans écouter et sans comprendre. » Et il leur applique une phrase que le prophète Isaïe, des siècles plus tôt, disait de ses propres contemporains : « Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, pour que (de sorte que) leurs yeux ne voient pas, que leurs oreilles n’entendent pas, que leur cœur ne comprenne pas, et qu’ils ne se convertissent pas. Sinon, je les aurais guéris ! » (Isaïe 6, 9 – 10) 3. Ici, le mot « pour » ne veut pas dire un but mais seulement une conséquence (de sorte que) ; « ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, et du coup, leurs yeux ne voient pas, et leurs oreilles n’entendent pas ». De nombreuses fois, Jésus a pu faire ce constat : plus les auditeurs s’enferment dans leurs propres certitudes, plus ils deviennent imperméables à la Parole de Dieu. Et c’est pour cela qu’il leur parle en paraboles : c’est une pédagogie pour essayer de toucher ces cœurs endurcis.<br /> <br /> Troisièmement, cette phrase qui ressemble à un dicton : « Celui qui a recevra encore et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a. » C’est dire l’importance des dispositions du cœur pour comprendre les enseignements de Jésus. Voilà une formulation particulièrement abrupte du thème des deux voies, classique dans l’Ancien Testament. Je vous rappelle ce thème des deux voies : on peut comparer l’existence humaine à un chemin qui débouche sur une grande route perpendiculaire : quelle direction prendre ? A gauche ? Ou à droite ? Si nous prenons la bonne direction (la bonne « voie »), chaque pas que nous faisons dans ce sens nous rapproche du but : « Donne au sage, et il deviendra plus sage, Instruis le juste, et il augmentera son acquis. » (Pr 9, 9). Si, par malheur, nous choisissons la mauvaise direction, chaque pas fait dans ce sens nous éloigne du but.<br /> <br /> Le choix est clair : ou bien écouter, entendre, ouvrir ses oreilles pour laisser la Parole nous instruire et nous transformer peu à peu ; ou refuser d’entendre au risque de devenir de plus en plus durs d’oreille : « Le cœur de ce peuple s’est épaissi, ils sont devenus durs d’oreille. » Alors que le seul désir de Dieu était de les guérir : « Et moi, je les aurais guéris. »
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