Jeudi 31 juillet 2014 - Que retenir de l’Assemblée de prières?

[Jr 18, 1-10 ; Ps 145 (146), 1-2.10a, 3-4, 5-6ab ; Mt 13, 47-53]

L’argile et le potier

L’église fête Saint Ignace de Loyola. Comme l’argile il s’est laissé modeler par le Seigneur. A travers sa vie, nous cernons au mieux, la parabole du Christ. L’accident qui était survenu dans sa vie, a permis à Dieu de le façonner à sa manière aux fins de lui reconstruire la vie. Alors quand le Seigneur permet des épreuves dans notre vie, nous devons comprendre que c’est qu’il veut bien nous façonner à la manière de son amour et nous préparer à sa face. Malheureusement, on constate à notre époque que lorsque ces moments de souffrance surgissent, au cours de notre pèlerinage terrestre, au lieu de les consacrer davantage à la bonté de Dieu et de permettre à la volonté divine d’aller au bout, nous nous lançons à la quête de faux et éphémères soulagements. Ces soulagements qui pourraient nous conduire à notre perte. Le chrétien, l’argile qu’il est, doit se laisser modeler par le potier, Jésus.

Vivre l’amour

Personne ne peut parvenir au paradis, sans passer par les épreuves, ou en contournant ces épreuves. Face à ces moments, qui sont en réalité des joies de purification, nous devons nous confier à l’amour, qui est la seule alternative qui nous conduira au salut éternel. Parlant de l’amour, il est avant tout le renoncement à soi-même dans une attention particulière au prochain. Alors l’amour créé un transfert et on ne vit que pour celui qu’on aime. Dans ce sens, le ‘’moi ‘’ n’existe pas. Celui qui, veut aimer Dieu doit renoncer à lui-même et devenir la présence réelle du Christ, brulant de son feu d’amour. Certes, il doit s’attendre à des épreuves qui sont des tests d’amour, face auxquelles il doit témoigner sa ferveur dans la foi au Seigneur. Notre Dieu n’est jamais imparfait, il est toujours dans la perfection. « Le royaume des cieux est encore comparable à un filet qu’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons » (Mt 13-47). Ce filet dont parle le Christ dans sa parabole est certainement l’Eglise, qui sans distinction particulière, nous accueille, nous nourrit. Par ailleurs, ne pensons pas qu’il suffit d’être dans ce filet, dans l’Eglise, pour se voir garantir le royaume des cieux. Non, détrompons-nous car il faut en plus persévérer dans la foi et à la fructifier cette foi dans le Seigneur. Il faut chercher et trouver la vraie conversion, pour qu’au jour du dernier jugement, qu’il n’y ait pas des grincements de dents et des pleurs. Et pour épargner sa vie de cette éternité malheureuse, il faut commencer par  débarrasser sa vie de ses balayures et s’abandonner à la volonté du Potier : « Heureux qui s’appuie sur le Dieu de Jacob, qui met son espoir dans le Seigneur son Dieu, lui qui a fait et le ciel et la terre et la mer et tout ce qu’ils renferment ».

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