Dimanche 07 décembre 2014- Que retenir de l'assemblée de prière?

[Is 40, 1-5.9-11; Ps 84 (85), 9ab-10, 11-12, 13-14; 2 P 3, 8-14; Mc 1, 1-8]

Fête par anticipation de l'Immaculée conception

Aucune joie n'est possible sans la Parole de Dieu? C’est pour cela qu’on parle de la Bonne Nouvelle. Cette bonne nouvelle aujourd’hui nous annonce la venue du Seigneur. Ce que nous pouvons retenir toute suite est que désormais le Seigneur est notre Espérance. La venue du Seigneur n'est pas un évènement tardif car, un jour est comme mille ans vis-versa. Le Seigneur ne tarde pas, il ne tarde pas du tout, au contraire il patiente; pourquoi nous préoccuper du retard de Dieu? Il nous faut plutôt nous préoccuper de ce que nous devons faire avant qu'il ne soit là, et quand il sera là, l’accueil que nous lui offrirons. Saint Paul nous en donne une leçon de vie quand il déclare : « L’espérance ne déçoit jamais » (Rm 5-5). Il faut alors toujours espérer dans le Seigneur.

Par rapport à la venue du Seigneur et par rapport à lui-même, la question qui se pose est celle-ci : Quel type d’homme devons-nous être puisqu’il vient, quelle sainteté de vie et quel respect de Dieu devons-nous avoir ? Voilà ce qui doit nous préoccuper à partir du moment où nous avons appris que le Seigneur vient et qu’il est notre espérance. La parole de Dieu que nous écoutons nous mets en route. Mais nous avons le bonheur de constater qu’il y a déjà une personne qui nous a devancée sur cette route-là : c’est la Vierge Marie. C’est elle qui nous a devancée sur ce chemin pour accueillir la première, Jésus le verbe. Ce message que nous recevons aujourd’hui et qui nous engage sur le chemin, nous invite à prendre Marie comme notre Mère, à ne pas la laisser et à revenir à ce que Jésus a dit quand il était sur la croix : « Marie, voici ton fils et à Jean, voici ta Mère ». Donc sur ce chemin où nous sommes désormais engagés, nous sommes invités à marcher avec la Vierge Marie. C’est elle qui va nous apprendre comment marcher sur cette route-là car cette route passe par des déserts, des ravins, des collines et montagnes. En suivant les pas de la Vierge Marie, elle qui est la première sur cette route-là, nous irons à bon port, vers Jésus. En marchant sur cette route nous sommes invités à avoir les yeux sur la Vierge parce qu’elle est l’Immaculée. Elle a été le tabernacle vivant qui a gardé Jésus en son sein. Nous qui recevons aujourd’hui Jésus, qui communions au corps du Christ, nous constituons comme Marie, ce tabernacle là pour le salut et l’espérance du monde. Mais il nous faut nous préparer. Serions-nous capables de nous préparer comme l’a fait la Vierge Marie? Non, c’est pourquoi, nous devons rester accrocher à elle pour qu’elle nous montre le comment et nous préparer tel que Dieu l’avait préparée à la mission. Puisque Jésus est Saint, nous devons aussi le garder Saint en notre sein après la communion, afin de poser des actes saints. À cet effet la bouche qui a reçu Jésus sacramentellement ne peut plus maudire : c’est un acte incompatible à la sainteté de la communion. Nous devons éviter ces sacrilèges et nous prêter totalement à la grâce de Dieu comme la Vierge Marie, notre modèle à suivre. Jésus à une mission quand il s’est laissé entrer en nous à travers la communion, nous devons nous disposer de façon à ce que cette mission soit accomplie en nous et autour de nous. Soyons donc logiques envers nous-mêmes et empruntons la voix qui mène à Dieu: Marie. Autrement nous sommes inconséquents, car c’est la voix que Dieu lui-même a empruntée pour venir aux hommes. Marie, toujours elle et tout par elle. Nous ne devons pas la renier même si les gens se moquent de nous. Marie est notre Mère.

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