Témoignage de Thérèse DEGOUEVI (Vilèkowahoué)

29 juin 2015

Présentation

Je m'appelle Thérèse DEGOUEVI. Je suis mariée à NOUVOESSI Innocent et suis mère de 3 enfants (2 filles et 1 garçon). J'ai 39 ans. Je suis membre du mouvement de prière depuis le 10 janvier 2011.

Avant que je ne rencontre mon Seigneur Jésus, on m’appelait ‘’ Siôsimè aholoussi ‘’ ce qui veut dire, princesse de Vodoun. Ce nom m’a été donné parce que j'étais adepte d’une multitude de fétiches, parmi lesquels figure la sirène de mer. Une nuit, le Seigneur dans sa miséricorde et dans son dessein de sauver toutes les âmes m’a touchée : C’était la nuit du 9 Janvier 2011, la veille de la fête du vaudou au Bénin, alors que je me préparais pour cette fête qui devait se dérouler officiellement à Grand-Popo (une ville au sud-ouest du Bénin) cette année-là.

Comment Dieu a suscité ma conversion

La nuit-là pendant que je dormais, une voix m'a réveillée. La voix me demanda : « ma fille, où iras-tu demain ? » Toute étonnée je me suis assise sur mon lit me demandant ce que pouvait signifier cette interpellation. Subitement, une autre voix retentit dans ma tête et cette fois, me pose la question suivante : « ma fille si une personne se rend chez le féticheur pour des consultations, que dit le féticheur ou le voyant après la consultation ? ». A cette question, je répondis : le féticheur ou voyant dit ‘’Hum dja valou Mahu ‘’, ce qui veut dire ‘’ je me confie à Dieu tout puissant ‘’. Alors la voix me répondit : « Voilà, cette voix que tu viens d'entendre est la mienne. Moi, ton Dieu qui à partir de cet instant siège dans ton cœur, dans ta maison et te retient de toute désobéissance ». Pendant que je méditais cette réponse, j'ai été plongée dans un sommeil. Au petit matin le lendemain, sans rien expliquer à mon mari, je lui fis la doléance de me rendre à l’Eglise pour la Messe, car je ne voulais plus partir à Grand-Popo. Trouvant mon attitude étrange, mon mari s’y opposa. Mais cela ne m’a pas empêchée, car je sentais en moi, une vive ardeur à me rendre à un rendez-vous aussi important, comme si c’était le dernier rendez-vous de ma vie.

Frères et sœurs, vous qui me lisez, depuis cette rencontre avec le Seigneur, je n’ai jamais arrêté de participer à la Messe. Je ne peux pas vous dire exactement comment j'étais endettée avant de rencontrer Dieu. Les rituels et autres cérémonies vidèrent mon commerce, je m’endettais par contrainte pour offrir des sacrifices aux fétiches. J'ai compris qu’ils ne sont sources d’aucune garantie, d’aucune santé, d’aucune prospérité. Ils constituent des charges inutiles qui aliènent votre vie, et votre famille. Vraiment, avec les fétiches, c’est du temps perdu ! C’est avec Dieu, que j’ai su qu’il y a une vie et que j’ai une vie. C’est à cette compréhension de la vie, que j’ai convié aussi mon mari, qui vivait encore dans les ténèbres, à la connaissance et à l’expérience du Seigneur, qui est toute assurance, sécurité et est très merveilleux.

Mon mari m'a rejoint dans ma foi

Mon mari, après maintes résistances, a fini par céder à ma demande et à celle de Dieu. Un jour pendant que j’allais à la prière du Mouvement Cité de l'Immaculée, il a souhaité me déposer. Non seulement il est resté pour suivre la messe jusqu’à la fin, mais il est aussi resté pour suivre les enseignements du prédicateur. Les enseignements précisaient les bienfaits de la main de Dieu, de la prière et de la nécessité de la Messe matinale : voilà encore l’aimant qui a attiré mon mari, un début de conversion pour nous. Tous les matins, nous nous rendons à la Messe, nous sommes par la grâce de Dieu, de plus en plus assidus à la Prière. Frères et sœurs, demeurons dans le Seigneur, pour qu’il demeure aussi en nous.

Fruits de ma conversion

C'est dommage que nous ne nous rendons pas compte de notre dignité d’enfants de Dieu. Nous sommes des princes et nous ne devons nous incliner devant aucune autre créature comme divinité. Notre bonheur est en Dieu et, il n’y a plus de bonheur en dehors de Lui. Soyons fermes dans notre foi en Dieu, Créateur du ciel et de la terre. Ne cédons pas aux menaces et aux vicissitudes de la vie : la solitude, la stérilité, autres problèmes sociaux et familiaux, qui éprouvent notre foi. Les fétiches ne peuvent rien pour vous, chers frères et sœurs qui vivez encore avec une telle vaine foi. Venez, venez adorer Dieu avec moi. Venez ressentir la joie qui m’anime maintenant que je suis avec mon Créateur. Dieu est merveilleux. Toujours pour connaître Dieu et mieux bénéficier de ses grâces, nous nous sommes inscris à la catéchèse. À l’heure où je rédige ce témoignage signe de mon action grâce, nous sommes Baptisés, communiés et mariés dans l’Eglise catholique. Dieu a renouvelé et revitalisé tous les secteurs de notre vie.

Mon enfant, mon jeune fils qui a été toujours malade, est enfin sauvé. Des consultations sur consultation, d’hôpitaux en hôpitaux, on n’a jamais pu diagnostiquer la source. Les fétiches étaient là et pourtant mon fils n’avait jamais eu la guérison. À part les sacrifices aux fétiches qui prenaient tout mon argent, c’est la maladie. Cet enfant aujourd’hui a reçu gratuitement la guérison en Dieu, sans sacrifice et sans tapage, il y a déjà quatre ans. Confiez-vous à Dieu mes amis, laissez le prendre la commande de tous les compartiments de votre existence, vos ressources financières feront de bonnes choses pour son royaume. J’étais aussi maladive, mais aujourd’hui je suis quitte. Toute est question de foi et de confiance.

Quand on se confie à Dieu, c’est en même temps tout ce qui porte nom ou se rallie à nous, qui est confié à sa miséricorde. À cet effet, après la guérison de mon Fils précédemment évoqué, c’est celui de ma mère, que j’aimerais partager avec vous. Ma mère, c’est la maladie qui l’a à moitié immobilisée et c’est avec des béquilles qu’elle se déplaçait. J’étais à une fête de la Cité de l’Immaculée, quand une de mes connaissance m’a appelée en s’écriant : ‘’ Thérèse, vient voir ta Mère à la prière de Jéricho ; elle a jeté ses béquilles et danse sur ses pieds ‘’.Voilà encore, un autre témoignage de la bonté du Seigneur. Voilà autant de merveilles qui ont suivi ma seule conversion ; parents et amis en bénéficient. Je voudrais par mon témoignage éviter à tous mes frères et sœurs qui, vivent encore loin de la grâce du Seigneur, une telle ignorance qui ne profite point, même si on leur miroite des jouissances éphémères. Je bénis aussi le Seigneur pour les nombreuses conversions qui ont suivies la mienne dans ma famille. Celles de mes frères et sœurs qui se sont déjà inscrits à la catéchèse et seront bientôt, eux aussi, baptisés et communiés. C’est une grâce la conversion qui ouvre la porte à beaucoup d’autres grâces ! Que le nom THERESE, ne vous étonne point, c’est nom reçu au Baptême.

Temps d'épreuves

Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie lui-même et prenne sa croix, et qu'il me suive (Mat 16,24). C’est pour dire que le chrétien doit forcément passer par des épreuves afin de faire rayonner sa foi. Il n’y a rien sous ce soleil qu’on puisse entreprendre sans un minimum de peine, dans la cuisine les brûlures, dans la couture des piqures d’épingles. La souffrance est innée en toute chose, mais en Dieu, la souffrance devient espérance couronnée de victoire. Je parle de souffrance parce que, après avoir définitivement aux fétiches et à tous leurs cultes, j’ai constaté que des boutons ont commencé à apparaître sur mon corps, des boutons qui me grattent sérieusement laissant des blessures : cela a été un enfer pour moi, car c’était terriblement horrible ; mais mon Dieu ne m’a pas laissée, il a une fois encore, fait preuve de sa bonté et m’a délivrée ; oui j’ai reçu la délivrance. Le jour de mon baptême, oui j’ai reconnu qu’il y a une puissance en Dieu qui n’admet pas de comparaison.

Exhortation finale

J’ai su que vraiment le Baptême renouvelle et rétablit. J’invite tous ceux et celles qui me lisent, à venir adorer et confier leur vie à Dieu ; il faut que ceux qui ne sont pas encore baptisés, reçoivent son baptême qui revitalise. Je vous parle ainsi de mon expérience avec le Seigneur.

Action de grâce

Pour finir, je bénis le Seigneur pour tout ce que j’ai été pour lui, pour sa main qui m’a touchée, pour ce qu’il a fait de moi. Je le bénis pour les cœurs qui seront touchés à travers ce témoignage, pour les guérisons qui seront opérées, pour les délivrances qui seront accordées, pour ses grâces qui seront répandues dans les familles au sein desquelles ce témoignage, aurait bon accueil.

Que l’amour et la joie qui jaillissent du Cœur Immaculé de Marie soient avec vous !

Cité de l’Immaculée……Awadjidjekèdè…………Satoooo