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Fr Eric Harlem Gangbazo Heureux Prisonnier pour avoir annoncé Jésus-Christ
2 janvier 2017

Témoignage du Frère Gaston AHOUANDJINOU

Gaston Sètondji AHOUANDJINOU

Présentation

On m'appelle Gaston Sètondji AHOUANDJINOU. Je suis marié, Père de 5 enfants. Je suis spécialiste en démographie, administration générale et territoriale. Précédemment mis à la disposition de l'Université d'Abomey-Calavi, je suis actuellement Consultant et Directeur Général d'un cabinet chargé de l'infométrie des collectivités territoriales. Voici mon témoignage.

Injustement accusé

C’était le mercredi 14 Septembre 2011, alors que je venais de finir à peine les funérailles de mon père défunt, décédé le 3 mai de la même année à Porto-Novo, je ne savais pas que le Seigneur m’offrait ce jour, la couronne de la croix.

En effet, le 13 Septembre 2011, après avoir été libéré de la fatigue je constatai un appel en absence sur mon téléphone portable que j’appelai aussitôt. C’était un collègue de service qui, après avoir été interpelé par la police m’informait que j’étais également recherché par la police et que je devrais me rendre à la brigade criminelle où il était convoqué. Je me rendis ainsi à la brigade criminelle de Cotonou. Le commissaire m’informait de la plainte du sieur A dont la fiancée, étudiante en 3ème année à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG) à l’Université d’Abomey-Calavi, a été gardée sur les lieux.

Il s’agissait d’une affaire d’argent d’un montant de 17. 500 000 FCFA qui avait été volé par la fiancée de mon plaignant au motif que je l’aurais réclamé dans le cadre de la recherche d’une bourse canadienne à son profit. Après ma déposition que j’ai expressément faite au commissariat de police, on nous convoqua le lendemain 14 Septembre 2011 devant le procureur de la République du tribunal de première classe de Cotonou.

En fait, de quoi s’agit-il ?

Un jour, mon plaignant se présenta dans mon bureau  à l’UAC pour se plaindre des sabotages dont serait victime sa fiancée au cours des examens universitaires. Celle-ci était étudiante en 3ème année à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG) et ne retrouvait pas ses notes à la proclamation des résultats de fin d’année 2010-2011. J’ai dû intervenir plusieurs fois pour des recherches auprès des commissions pédagogiques en vue de retrouver ses copies perdues pour aider le plaignant qui voulait s’en prendre aux jeunes enseignants de la faculté.

J’ignore ce qui a pu se passer entre les deux fiancés, et qui a donné naissance à un montage de 17 500 000 FCFA qui aurait été subtilisés par l’étudiante à son fiancé et qui m’aurait été servi à la quête d’une bourse canadienne à son profit.

Après les interrogations devant le procureur et au terme des confusions révélées par l’interpellation, le dossier fut transmis devant le juge d’instruction. C’était le début du calvaire.

Avant l’intervention du juge d’instruction, on passa un long moment dans les couloirs du tribunal. Et subitement, le juge me convoqua, il me rappela les motifs de l’interpellation et me demanda de signer mon mandat de dépôt. Il m’informait qu’en raison du départ des magistrats en congés et pour des questions de sécurité, il sera obligé de me mettre sous mandat de dépôt.

Après, je fus conduit en même temps que l’étudiante qui est la fiancée de mon plaignant à la maison d’arrêt de Cotonou. Je ne comprenais rien.

Dans cette situation, beaucoup d’amis, de frères, de parents, de collègues me proposaient des solutions pour quitter la situation. Certains me proposaient  même des méthodes occultes. Mon épouse m’encourageait  à me donner à Dieu. Très tôt, elle me conseilla d’intégrer la Cité de l’Immaculée AWADJIDJE KEDE, en m’apportant les documents de formalités qu’elle a, elle-même découverte dans les circonstances du moment. C’est-à-dire, le papier de renoncement. Je m’attelais à cela et elle-même m’accompagnait dans la prière par sa présence aux assemblées de prière de la Cité de l’Immaculée AWADJIDJE KEDE sans informer personne de ma situation dans le mouvement. C’est un mouvement de l’Eglise catholique.

 J’ai fait mon renoncement à la chapelle dans la maison d’arrêt, je m’abandonnais au Seigneur. Malgré les démêlés de l’instruction ma conscience m’enseignait que Dieu est avec moi.

Les prières personnelles qui me permettaient de me réchauffer sur le plan spirituel sont multiples :

  • Prières ordinaires (Matin, midi et soir) avec la lecture des textes bibliques plus particulièrement les psaumes.
  • Le Rosaire : les chapelets sont répartis sur toute la journée et accompagnés des : Quinze oraisons, Neuvaines (Délivrance des fosses du lion ; Prière à l’esprit Saint ; Neuvaine de protection spirituelle de Jean Pliya). Toutes ces prières sont accompagnées de chants au début, au milieu et à la fin dont les plus fréquents sont : Hymne de Marie ; Nous sommes dans les plaies de Jésus; Sous l’abri de ta miséricorde (chant de Marie) ; Ma citadelle ; Bénis le Seigneur ô mon âme ; Chantons l’Esprit Saint ; Vierge Sainte, etc…

Les Co justiciables qui étaient avec moi à la prière du soir et ensemble dans ma cabine, pour la plupart étaient des évangéliques, des christianistes célestes et des baptisés ayant des allures syncrétistes me semble-t-il, car j’observais leur pratique surtout à l’occasion de nos regroupements de prière, au hasard vous êtes désigné pour présider la prière du soir.

En effet, ma journée était très planifiée et je ne laissais pas échapper les moments de prière, indépendamment de celles du groupe hétérogène du soir et la messe du dimanche matin.

Par curiosité et par souci d’être fréquent à l’église, j’assistais également au culte évangélique qui se déroulait tous les jours dans la chapelle de l’Eglise Catholique. La messe catholique n’a lieu que les dimanches matins. L’étonnement de mes Co justiciables est le peu de temps que je consacrais aux loisirs (télé, cartes, Ludo, sport, …) Ils m’apostrophaient pour dire que des justiciables ont fait plus que moi mais n’ont pas échappé à leur peine. J’étais également exposé à d’autres groupes de pression tels que les féticheurs, les spiritualistes chrétiens ou musulmans qui offraient leur service, mais moi je n’ai pas changé.

Au fil des jours je compris que je ne perdais pas mon temps et je ne me suis pas trompé de chemin. Plusieurs interrogations devant le juge d’instruction ne laissaient pas présager le bout du tunnel jusqu’à ce que mon avocat saisisse la chambre d’accusation pour demander ma libération sans délai et sans condition. Le juge d’instruction n’aura plus le choix que de conduire le dossier sous la supervision de la chambre d’accusation qui lui ordonna de lui transmettre une copie de mon dossier et d’achever mon instruction.

Gaston Sètondji AHOUANDJINOU

L’assistance du Saint-Esprit

Le jour de la confrontation arriva. Ce jour-là, je compris que le Seigneur était mon premier avocat. A la veille de ce jour, le Seigneur m’apparut dans le sommeil comme un rêve et m’interrogea sur les dispositions à prendre pour le lendemain. Il me souffla à l’oreille que je pourrais m’intéresser  à ces quatre questions pour défier mon plaignant. Je me réveillai de mon sommeil dans la nuit profonde et saisis mon stylo et notai les questions qui étaient venues à mon esprit. Il s’agit de :

  • Quelle était l’université que vous avez choisie à votre fiancée ? Où est la lettre d’admission ?
  • Si vous prétendez rechercher une bourse canadienne à votre fiancée, je suppose que vous avez constitué un dossier de bourse. Quelles étaient les pièces constitutives du dossier ?
  • Ne saviez-vous pas la lettre d’admission à l’université de Montréal que vous prétendez avoir reçu et qui vous a permis de solliciter une bourse canadienne était une pièce maîtresse du dossier ?
  • Vous prétendez avoir remis une somme de 17 500 000 FCFA au sieur AHOUANDJINOU pour la recherche d’une bourse canadienne. Saviez-vous le taux de bourses que l’Etat accorde aux étudiants béninois au Canada? Si la bourse au Canada est de 500 000 F par mois, combien de mois de formation ?

Le jour de la confrontation, j’ai dû interpeler le juge sur les questions qu’il me posait et qui s’éloignaient de l’objet de la plainte. Parce que n’étant pas du domaine de l’Enseignement Supérieur, j’ai proposé alors au juge que mon plaignant réponde aux questions ci-dessus citées et qui m’ont été inspirées la veille par l’Esprit Saint. J’ai exigé cela au juge pour la manifestation de la vérité. Dans un premier temps, le juge a opposé un refus catégorique. Mais par curiosité il a pris connaissance de ces questions que j’avais déjà disposées sur une feuille. A la lecture de ces questions il a changé d’attitude, certainement après avoir cerné la pertinence. Mon plaignant a donc subi l’interrogatoire et la garantie que j’avais donnée au juge, c’est de me retourner en détention si cette dernière répondait correctement aux questions. Mais hélas, mon plaignant n’a pas bougé à la première question. Il a été ainsi débouté devant les fausses preuves qu’il a arguées dans sa plainte.

C’est sur  la base des résultats de cette confrontation que le juge d’instruction a transmis une copie de mon dossier avec son rapport à la chambre d’accusation. A cela il faut ajouter les résultats de l’enquête de la brigade de recherche de Cotonou.

Sur le cliche de la photo que mon plaignant a présenté pour motiver sa plainte et il a été révélé par la brigade comme un cliche falsifié, mettant ainsi davantage mon plaignant dans une situation aggravante.

Délivrance et retournement de situation

Compte tenu de tout ce qui précède et au terme des sessions de la chambre d’accusation, j’accueillis miraculeusement mon plaignant à la maison d’arrêt avec ses douze procès verbaux qui l’accompagnaient et que j’ironisais en disant qu’il est venu avec les douze apôtres de Jésus.

Or mon plaignant n’est pas à son premier forfait. Il a déjà fait plusieurs montages pour arrêter d’autres personnes, la plupart des jeunes filles ou jeunes dames parmi lesquelles se trouvaient ses employées avec qui il entretenait  des relations intimes. Mais cette fois-ci le Seigneur l’a arrêté.

De plus l’avocat qui a défendu mon plaignant  dans le dossier fut ensuite inculpé dans une autre affaire et déposé à la maison d’arrêt de Cotonou. J’en étais là quand un soir, quelques jours après leur arrivée dans la maison d’arrêt où je m’endormais déjà dans ma cabine aux environs de 21 heures 30 un soir du 23 avril 2012, les cris de mes cohabitants me réveillèrent pour m’annoncer ma libération et de loin, je voyais de ma porte les membres de l’administration pénitentiaire au seuil de l’entrée du bâtiment où que je logeais et qui m’attendaient en vue de me faire subir les formalités de sortie.

Cette libération a été saluée par tout le bâtiment où j’étais incarcéré. La joie était grande pour tout le monde et certains m’ont même accompagné au portillon de notre cour. La plupart de mes cohabitants me prenaient comme leur libérateur. Ils me touchaient en me prenant comme un être mystérieux. Ils touchaient mon corps, ma main, mes affaires, et même mes habits que je portais à la main, tout le monde me réclamait mes prières. Toute l’administration pénitentiaire était venue m’entourer de leur affection, et pas les moindres, le Régisseur et le Gardien chef.

C’est ainsi que j’abandonnai la maison d’arrêt de Cotonou en laissant derrière le portail mon plaignant et ses acolytes.

Mais quelques heures avant ma libération, mon plaignant qui a compris que sa venue dans cette maison d’arrêt entraînait ma libération, a voulu se réconcilier avec moi par des personnes interposées dont la plupart étaient des pasteurs en détention et je lui ai simplement dit que je lui ai pardonné.

 Ma libération est sans condition. J’ai demandé au Seigneur de le pardonner. Le Seigneur m’a rendu vainqueur de la croix glorieuse du Mercredi 14 Septembre 2011.

Quelques conversions liées à mon passage au pénitencier

Deux de mes co-justiciables qui étaient très acerbes à mon endroit, surtout la nuit où l’Esprit Saint  m’inspira et j’allumai la lampe pour noter les quatre questions, se confiaient distinctement et discrètement à moi :

  • Le premier, d’âge relativement élevé qui est venu pour la troisième fois  dans la maison d’arrêt  pour trafic de stupéfiants, me disait que mes prières surtout les chants l’ont transformé. Il est baptisé mais comment va-t-il faire pour suivre Jésus ? Je lui ai conseillé d’intégrer  les groupes de prière catholiques qui existent déjà dans la maison d’arrêt et dès qu’il sera libéré de se confier à un prêtre catholique et d’intégrer des mouvements comme le mien : AWADJIDJE KEDE (Cité de l’Immaculée).
  • Le second, très jeune et de nationalité nigériane, pasteur évangélique condamné à quatre années d’emprisonnement pour affaire de drogue et dont après appel semble bénéficier d’une réduction de peine qui se profilait à travers ses prières et les demandes qu’il formulait à Jésus. Il était souvent étonné lorsque je sollicitais  au cours de mes prières l’intercession de la Vierge Marie. Au cours de nos échanges et débats en groupe, il poussait sa curiosité sur la place de Marie dans l’Eglise catholique. J’essayais à ma manière simplifiée de lui dire que Marie occupe une grande place après Jésus dans l’Eglise Catholique, Reine des anges et qu’elle était un chemin rapide pour aller à Jésus, aussi la résolution rapide de nos problèmes auxquels nous sommes confrontés dans la vie. Mon interlocuteur qui était anglophone maîtrisait bien  la langue française  et commença par s’intéresser aux chansons de Marie que je fredonnais  au cours de mes prières. Il me demandait quelques fois de chanter Marie  pendant nos heures creuses qu’on partageait.   Il révéla un soir, pendant qu’on était tous présents  dans notre cabine que le Seigneur lui apparu en songe dans le sommeil en lui disant : « Celui qui honorera ma Mère sera le premier à quitter la maison d’arrêt pour son domicile ».  Il me pointa de son doigt  que c’est moi qui serai l’élu de Dieu très prochainement ! Il est vrai que personne n’a pris au sérieux ce qu’il disait dans une blague habituelle. Les jours suivants, puisque tous les membres de notre cabine étaient convoqués au tribunal en cascade au grand étonnement de tout le bâtiment, mais nous revenons sans aucune suite favorable. Nous étions dans l’expectative quand un soir du 23 avril 2012 vers 21 heures 30, mon départ fut annoncé par le microphone de l’administration pénitentiaire. Je manifestais ma foi par  « Ave Maria ». Mon ami pasteur anglophone qui partageait  au premier abord ma joie avec moi en amplifiant Ave Maria dans tout le bâtiment et contamina tous les autres justiciables du bâtiment.

Exhortation finale

C’est par l’Ave Maria que les autres justiciables de ma cabine et de tout le bâtiment  m’entouraient de leur affection. Chacun discutait la première place autour de moi afin de toucher mes vêtements en priant le Seigneur pour connaître le même  sort. Ceux qui Ceux qui n’ont pas pu l’avoir montaient du haut des lits superposés pour me serrer la main ou pour la balancer à mon endroit. J’ai encore gardé à l’esprit qu’à la porte du bâtiment où se trouvait non loin de là le lit d’un ancien justiciable qui s’est mis debout pour saluer mon départ. Il n’a pas pu retenir ses larmes pour me demander de continuer à leur faire des prières en dehors de la maison d’arrêt. On me demandait mes prières et chansons  que je ne pouvais malheureusement pas photocopier à ce moment. Au seuil de l’administration quelqu’un et pas les moindres m’a même demandé de laisser le reste du savon noir que j’ai utilisé, mais je lui ai présenté ma Bible que j’avais en main en remplacement du savon.  Je bénis le Seigneur pour les merveilles qu’il ne cesse d’accomplir dans ma vie.

 Je bénis le Seigneur pour les abondantes grâces (paix, joie, bonheur, libération, sollicitude et assistance) dont il fait miennes. Dieu est pour tous les hommes, chrétiens ou non.

Que ces moments de témoignage soient pour nous  tous, jeunes et vieux, hommes et femmes, grands et petits, des sources de conversion et de générosité à l’appel qui nous est fait par le Seigneur. Qu’on en saisisse l’occasion  au moment où Dieu s’offre à nous par mon vivant témoignage.

 Je n’aurais pas pu me tirer d’affaire si Jésus n’était pas venu dans la nuit profonde me communiquer ces quatre questions que j’ai prêtées au juge pour débouter mon plaignant.

 Je remercie le Seigneur pour tous ses bienfaits dans ma vie.

J’ai même quitté cette maison d’arrêt la veille de mon anniversaire où je rentrai  en famille pour cette double fête.

Gaston Sètondji AHOUANDJINOU et sa femme Félicité

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Commentaires
J
le SEIGNEUR est merveille
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S
Gloire soit rendue à Jésus le DIEU vivant
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