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Fr Eric Harlem Gangbazo Heureux Prisonnier pour avoir annoncé Jésus-Christ
2 septembre 2019

TÉMOIGNAGE DE LA SŒUR MARIE-AUGUSTA SUR LE PARDON ❤

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 "Je ne savais vraiment quoi faire, puis j'entendis une voix en moi qui me disait : A quoi t'ai je appelé ? A prendre position ? A te venger de la personne ? A t'éloigner de la personne ou à continuer de te comporter avec la personne comme si de rien n'était " TÉMOIGNAGE DE LA SŒUR MARIE-AUGUSTA SUR LE PARDON 

Ma mère était décédée quand j'avais 13 ans, elle avait enduré une série de maladies sur de maladies, elle avait complètement dépéri, méconnaissable comparativement à son état normale de dame bien potelé. On a opéré une fois ma mère au ventre et la nuit elle voyait dans son sommeil un énorme crocodile qui venait dévorer toute la partie opérée, le lendemain le ventre s'ouvrait au niveau de la plaie et il fallait opérer à nouveau, d'opération de ventre en opération de ventre puisque la plaie s'ouvrait à chaque fois ma mère s'est retrouvée avec une transplantation dans le ventre qui a carrément déformé son ventre, cette transplantation était un truc rond en forme de ventre qu'on lui a finalement placé.

Qu'est ce qui a provoqué sa mort ? Une ancienne maladie de genou dont elle a souffert dans sa jeunesse qui est subitement revenue, mais cette fois ci plus douloureuse et atroce que jamais. Elle fut hospitalisée des jours durant, le soir de sa mort ma mère s'est mise à manqué subitement d'oxygène, elle était allongée mais elle étouffait comme si on l'empêchait de respirer, mon père était présent mais impuissant. On lui a placé la grande oxygène mais pourtant elle n'arrivait pas à respirer, ce fut dans cette recherche arnachique pour pouvoir respirer, se débattant de toutes ces forces qu'elle est partie 😊

Je suis particulièrement proche d'un membre de la famille de ma mère que j'affectionne beaucoup. Quand je n'ai rien à faire je vais chez cette personne je reste là-bas, je dors là-bas. Je l'aimais beaucoup depuis toute petite car cette personne affectionnait également aussi énormément ma mère.

Mon père ne s'approchait pas trop de cette personne, c'était difficilement qu'il me laissait aller chez cette personne bien après la mort de ma mère.
Un jour je lui demandais encore l'autorisation d'y aller et mon père me dit, mais que trouves-tu si tant de bien chez cette personne. Sais-tu qui elle est réellement ? Je répondis non.

Mon père me fit asseoir avec lui ce jour là seul à seul au dehors, c'était complètement le soir loin de mes frères et me dit : sais-tu que c'est cette personne qui est à la base de la mort de ta mère ? Je n'ai jamais voulu te le dire vu les conditions dans lesquelles elle est morte, mais ta mère en a fait la confession avant de mourir et personne ne la cru, au contraire elle fut rejetée par ses propres frères et sœurs. 
Quand ta mère était malade, les parents ainés de la famille de cette personne qui est à la base de sa Mort, m'ont confirmé que c'était elle qui est à la base, c'est une offrande qu'elle a fait il n'y a rien à faire.
Mon père me parla beaucoup cette nuit et m'expliqua pourquoi mon petit frère faisait des crises à chaque fois qu'il allait chez cette personne et qu'il a du un jour interdire à ma mère d'amener mon petit frère là-bas.

Quand mon père eu finit, il me dit pourquoi es-tu si tant attachée à cette personne et tu ne demandes qu'à aller là-bas, voilà ce qu'elle a fait. Je t'aurais prévenu.

Cette nuit là, je n'ai pas vraiment bien dormi ainsi que les jours suivants.

A cette époque, j'étais dans mes débuts aux enseignements de la Cité.

Les jours qui ont suivi, je méditais sur les dires de mon père et ces mises en gardes contre la personne, et je faisais en même temps beaucoup de liaisons sur plusieurs faits qui s'étaient passés à l'époque avec la personne. Je ne savais vraiment quoi faire, puis j'entendis une voix en moi qui me disait : A quoi t'ai je appelé ? à prendre position ? A te venger de la personne ? A t'éloigner de la personne ou à continuer de te comporter avec la personne comme si de rien n'était. A l'époque ce fut difficile, vu les conditions dans lesquelles ma mère étaient décédée, vu tout ce qu'on a enduré après sa mort , le fait d'avoir été séparée tôt de ma mère, j'avais la possibilité de lui en vouloir, de l'oublier, de ne plus l'aimer , de lui souhaiter pire, je pouvais lui en vouloir pour toutes ces fois où je pleurais ma mère, *mais je n'ai pas pu😊
On nous enseignait à l'époque à la Cité que si quelqu'un nous fait du mal de nous dire que cette personne ne savait pas ce quelle faisait sinon elle ne l'aurait pas fait.

Effectivement c'est ce que je m'étais dite, et le Seigneur a arraché de mon coeur toutes pensées négatives envers cette personne, j'ai commencé à trouver cette personne innocente dans l'histoire, qu'est ce qui prouve que tout ce qu'on me raconte était vrai et même si c'était le cas, Jésus ne m'appelle pas à la haine mais à manifester de l'amour.

Les jours qui ont suivi je suis répartie chez cette personne et croyez moi j'avais encore plus d'amour dans mon cœur pour elle.. Rien n'a changé chez moi envers elle. Elle m'aimait particulièrement, comparer aux autres , je la faisais rigoler, je lui racontais les enseignements de la Cité et elle aimait cela, je l'invitais beaucoup au pardon et aux renoncements avec les choses occultes du passé au cas où elle l'aurait fait sans jamais faire allusion à quoi que ce soit.

Elle recevait peu de visites, elle était souvent enfermée seule, fenêtres et portes fermées mais quand je venais la voir et que je criais que c'était moi elle était heureuse de me voir comme pour me dire ah ma fille tu ne m'as pas oubliée, puis elle me disait tu n'as pas été à la prière aujourd'hui ? Que vous a t-on appris dis-moi un peu et je partageais avec elle, elle aimait que je lui chante et je le faisais à coeur joie, je dansais pour elle et elle riait beaucoup. Je lisais en elle la joie de me voir, quand je manque d'argent je lui en demandais, quand j'ai faim je mangeais chez elle, je n'avais peur de rien. Un jour après lui avoir partagé sur le pardon elle ma fait part de sa peur de l'enfer puisque ces jours n'étaient plus loin, je la rassurais que le pardon était nécessaire, le renoncement était nécessaire je pouvais lire qu'elle avait beaucoup de peines et de choses sur le cœur puis elle ma demandé de l'amener à l'église pour quelle se confesse.

Je l'aimais et peut importe qui elle était, peu importe ce qu'elle a fait dans le passé, l'amour a eu le dessus, le reste je m'en foutais bien que mon père était étonné de mon comportement.

Quand j'ai appris quelle était malade et hospitalisée, j'allais la voir à l'hôpital les soirs à la sortie du service. Et elle aimait me voir, elle est morte dans des conditions difficiles, une bonne partie de sa peau s'était arrachée et elle connue de grandes supplices. 

Le soir de sa mort, elle ne reconnaissait plus personne même pas ces propres enfants, mais quand moi j'entra dans la chambre et que je lui dis c'est moi, elle me reconnue aussitôt , ces enfants étaient étonnés puisqu'elle ne reconnaissait plus personne.

Elle est décédée et jusqu'à présent elle me manques beaucoup. 

J'aurais pu me fâcher contre elle après avoir entendu les dires de mon Père, l'oublier comme beaucoup l'ont fait, la laissant seule parfois enfermé dans sa chambre, lui en vouloir pour beaucoup de choses et ne même pas avoir compassion, mais quand je manquait de la voir pendant quels jours on m'appelait pour me demander pourquoi je ne viens plus où est ce que j'aurais appris certaines choses? Je disais non mais pourtant. Dans ces derniers jours elle avait eu besoin d'amour, de rire, de parler souvent avec quelqu'un et autant je pouvais le faire je le faisais avec beaucoup de joies, quand j'étais à la maison chez elle elle en était heureuse et moi aussi car c'est à cela que Jésus m'a appelée.

J'ai choisi de remplacer la haine par l'amour, de pardonner et d'aimer et aujourd'hui je ne regrette pas d'avoir été la pour elle.

Voilà mon petit parcours dans le pardon , si ce qu'on m'a dit était vrai alors elle ne savait pas ce quelle faisait sinon elle ne l'aurait pas fait. Dieu ne m'appelle pas à la haine mais à l'amour. 
Le pardon vaut mieux que la haine, car au delà du mal qu'on vous a fait Dieu vous donne de voir avec les yeux de l'amour, la beauté qui est en cette personne et écarte vos yeux du mal fait.

Que Dieu vous donne de continuer à aimer au delà de tout, qu'il vous donne ces yeux afin que vous ne voyez que le bon qui est en l'autre. 

S'il savait il n'agirait pas ainsi , pardonne, aime et sois libre 😊

~MARIE-AUGUSTA~
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