Enseignement du mardi 01 avril 2014
[Ez 47, 1-9.12; Ps 45 (46), 2-3, 5-6, 8-9a.10a; Jn 5, 1-3a.5-16]
« Est-ce que tu veux retrouver la santé ? ». Cette interrogation de Jésus au malade depuis trente-huit ans témoigne une fois encore de ce que, Dieu reconnait « la liberté » à chacun de ses fils. Autrement dit, Dieu ne force et n’intimide pas. Nous avons toujours un choix à faire. C’est comme au Baptême où il revient librement à chacun de dire : oui ou non.
Mais parfois nos plaintes et notre manque de foi retardent l’œuvre de guérison et de Salut quand Jésus vient à nous : c’est exactement l’attitude de l’homme malade. Au lieu de répondre par la plus simple des manières, il a préféré rabâcher « Seigneur je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi » comme nous le faisons pendant notre visite au Très Saint Sacrement. Mais comme Jésus déjà nous connaissait, ne permet pas que notre bavardage nous prive de sa grâce tout simplement parce que son amour et sa miséricorde vont toujours au bout de leur action.
L’homme dans sa jalousie, cherche parfois à priver son prochain de la grâce de Dieu, voilà que l’homme n’est pas Dieu. Si non comment comprendre que des gens soient contre la guérison que Jésus a accordée le jour du sabbat, sous prétexte que c’est la loi. Pour Dieu, la vie est très importante et la loi est au service du peuple. C’est dit que cette nécessité imminente prime la loi.
Enfin, pourquoi le chrétien a peur de témoigner sa foi devant son semblable? La meilleure manière de remercier Dieu pour une grâce reçue, est justement de la confesser partout, en tout lieu sans retenue et surtout en être fier. Autrement ce serait de l’ingratitude.
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